Fils unique d’Éomer et de Lothíriel d’Amroth, Elfwine est né alors que le souverain désespérait d’avoir un jour un fils de son sang. Destiné à hériter du royaume dès sa naissance, Elfwine monte sur le trône du Rohan à l’âge de 23 ans, lorsque son père s’éteint à 93 ans après un long règne. Épaulé par sa mère puis par son épouse, Elfwine veille sur son peuple à l’image d’Éomer et de Théoden avant lui. Bien qu’il juge les politiques d’Eldarion Telcontar moins efficaces que celles d’Elessar, il s’assure que les relations entre le Royaume Réunifié et le Rohan demeurent solides afin de pouvoir compter sur leur alliance en cas d’attaques. Comme son homologue, il est troublé par l’ombre qui semble s’étendre lentement sur la Terre du Milieu, et prépare du mieux qu’il le peut le Rohan à faire face. Homme de peu de mots, il n’en reste pas moins un fin diplomate et un excellent stratège militaire, fort des enseignements de son père et de leurs ancêtres. Surnommé « le Blond », « le Juste » et parfois « le Beau » par certaines dames, c’est un souverain respecté et apprécié, bien qu’il ne s’en vante pas et reste attentif à son entourage, refusant de porter des oeillères pouvant coûter cher au Rohan. Proche de son peuple, Elfwine estime qu’il est de son devoir de protéger le Rohan et ses sujets, bien qu’il espère de tout cœur parvenir à éviter de nouveaux conflits armés. En effet, le sang des Rohirrim n’ayant que trop coulé lors du Troisième Âge...

Unique fille d’Helbaren et d’Iaureth Helethind et Telcontar, Helanor ne se pensait pas un jour quitter Annúminas. Enfant choyée par ses parents et presque trop protégée par ses frères, elle reçut une haute éducation - incluant notamment l’apprentissage du Sindarin aux côtés de sa mère -  qui lui permit de devenir un atout majeur pour sa Maison. Si elle n’ignorait pas devoir un jour se marier pour renforcer les intérêts de sa famille, elle n’imaginait cependant pas que le roi du Rohan en personne demanderait sa main après l’avoir rencontrée lors de l’un de ses voyages ; séduit par son port de tête altier, sa beauté et son intelligence. Naturellement, Helbaren s’empressa d’accepter la proposition d’Elfwine et, à tout juste vingt ans, Helanor quitta Annúminas pour devenir reine du Rohan. A l’inverse d’autres nobles dont le mariage fut arrangé, il ne lui fallut guère de temps pour s’éprendre de son époux, tomber sous son charme et s'imprégner de sa culture d’adoption. Si la raffinement du Royaume Réunifié fut difficile à oublier, elle fut également séduit par le mode de vie des Rohirrim, simple mais finalement bien moins contraignant que celui qu’elle avait jusque-là connu. Deux après plus tard elle mit au monde son premier enfant, une fille prénommée Éowyn en l’honeur de la tante de son époux. Ainsi, grâce au soutien d’Elfwine et des conseils de sa belle-mère Lothíriel, Helanor parvint petit à petit à gagner l’affection et le respect de ses sujets. Seule ombre au tableau : près de dix-huit ans après la naissance de sa fille, elle n’est toujours pas parvenue à donner naissance à un fils héritier. Après plusieurs fausses-couches inexpliquées, elle s’est quelque peu renfermée, désespérant de ne pouvoir être l’épouse qu’elle aimerait être. Mais en tant que Dúnadan, Helanor elle est encore jeune. Elfwine le sait et se veut rassurant, malgré les nombreuses rumeurs qui courent sur son éventuelle malédiction d’infertilité…

Première enfant d’Elfwine et d’Helanor, Éowyn est née peu de temps après leur mariage et demeure à ce jour leur seule progéniture. Enfant choyée, elle profite de la meilleure éducation possible et bénéficie de l'attention de tous au Rohan. En l’absence d’enfant mâle, Éowyn est destinée à hériter du trône s’il venait à arriver malheur à son père, un état de fait loin de la satisfaire. Car la couronne, elle n’en veut pas et ne l’a jamais voulue. Elle espère donc, jour après jour, qu’un héritier naisse pour se débarrasser de ce poids qui pèse sur ses épaules. Bon gré mal gré, elle se plie aux demandes de ses parents, rêvant toutefois de liberté et d’aventures. En effet, la jeune femme n’a de cesse d’essayer d’échapper à ses précepteurs ainsi qu’à ses gardiens, au grand dam de la reine qui aimerait la voir s’assagir. Elfwine, lui, se plaît à se reconnaître en elle et lui accorde sans doute bien plus de libertés qu’il ne le devrait… Fière et audacieuse, Éowyn n’en demeure pas moins une princesse attachée aux valeurs de son peuple et à ses traditions, respectueuse des Rohirrim dont elle est aussi proche que le roi. Mais à force d’audace et de curiosité, elle risque fort de s’attirer un jour de sérieux ennuis.

Native de la principauté de Dol Amroth, Lothíriel y serait restée si elle n’avait pas fait la rencontre du Roi Éomer peu de temps après la fin de la Guerre de l’Anneau. Tout juste âgée de 22 ans, elle épouse le roi et quitte Tirith Aear pour s’installer à Edoras, capitale du Rohan. Si dans un premier temps il est difficile pour elle de s’acclimater à son royaume d’adoption, elle ne tarde cependant pas à se prendre d’affection pour les Rohirrim, qu’elle découvre être des hommes de coeur derrière une apparence un peu bourrue. Reine appréciée de ses sujets, il y a toutefois une ombre au tableau : malgré les années, aucun héritier ne venait au monde. On commence à craindre que la reine ne soit stérile, et nombreux sont ceux à conseiller au Roi Éomer de répudier son épouse pour lui préférer une jeune Rohir. Mais face au refus et à l’obstination du Roi Éomer, ils sont bien obligés de renoncer… Elfwine voit le jour alors que son père a déjà 70 ans mais qu’importe, l’héritier est né. Lorsque son époux meurt 23 ans plus tard, laissant une plaie béante dans sa poitrine, Lothíriel s’assure d’inculquer à leur enfant les principes qui étaient les siens et elle l’accompagne lors des premières années de son règne, pour faire de lui un souverain solide, ayant la tête sur les épaules mais étant aussi capable de compassion envers leurs sujets. Quand Elfwine épouse à son tour une Gondorienne Dúnadan, Lothíriel devint Reine Mère du Rohan. Pour autant, elle n’accepte pas pour autant d’être reléguée à la gestion des menues affaires. Elle conserve sa place de choix à Meduseld et demeure un atout de choix sur l’échiquier politique, de par les relations qu’elle entretient avec les d’Amroth, et plus largement avec les maisonnées du Gondor.

Eadwig est ce que l’on pourrait qualifier de « Rohir pure souche ». Né dans un petit village des plaines de Dunhart, dans une famille d’éleveurs de chevaux, fils aîné à la tête d’une fratrie de cinq enfants, Eadwig a très jeune eu le sens du devoir et des responsabilités, se devant de veiller sur sa famille et leur foyer en l’absence de son père, Premier Maréchal de la Marche pour le Roi Elfwine avant lui. En l’absence de son père, c’est lui qui défendait leur village et ses voisins contre les incursions des Dunlandais dans la région. Son courage, son audace et son sens inné pour la stratégie attirèrent vite l’attention de la Cour d’Edoras, à laquelle il fut reçut pour rencontrer le roi. Entre les deux hommes, l’entente fut immédiate : ils partageaient les mêmes valeurs et leurs caractères s’avérèrent complémentaires. Lorsque le père d’Eadwig trouva la mort au cours d’une attaque en l’an 110, le Roi Elfwine lui offrit de reprendre sa place au sein de son armée, rôle que le Rohir accepta, mais à une condition : que sa famille puisse le rejoindre à Edoras. Ceci fait, Eadwig prit ses fonctions à la Cour, et sa proximité avec le Roi aidant, il devint son Conseiller et plus proche ami. Il est ses yeux et ses oreilles, et la voix de la raison qui n’hésite pas à tonner dans le hall de Meduseld lorsqu’il le faut. Il fait partie de ceux qui encouragent Elfwine à durcir les termes de son alliance avec Eldarion Telcontar, qu’il juge inégaux et en faveur du Gondor. Il est également particulièrement attentif à l’entourage de la famille royale ; il considère qu’il est de sa responsabilité de protéger ceux qui protègent le Rohan.

Née dans un petit village des plaine de Dunhart, Eydís est la dernière d’une fratrie de cinq enfants, soeur cadette du Maréchal Eadwig. Jusqu’à la fin de son adolescence, elle vit une vie paisible qui lui convient tout à fait, aidant les siens à s’occuper de leur élevage de chevaux, parmi lesquels les somptueux et puissants Mearas. Très proche de ses aînés, elle s’entend particulièrement bien avec Eadwig, protecteur de la famille lorsque son père s’absente pour remplir ses fonctions de Maréchal. Elle n’a que quinze ans lorsque son don de sorcière se manifeste pour la première fois. Effrayée, elle n’en parle à personne et se renferme sur elle-même, mais les siens mettent ce changement de comportement sur la difficulté de la vie, puis sur la disparition du patriarche lorsqu’elle a 18 ans. Comme le reste de sa famille, elle suit Eadwig à Edoras lorsque ce dernier hérite du titre de Premier Maréchal de la Marche. Partagée entre inquiétude et enthousiasme, Eydís obtient une place à la cour, devenant dame de compagnie de la Reine Helanor. Elle doit s’adapter à un quotidien radicalement différent de la vie paysanne, qui lui demande davantage d’efforts pour dissimuler sa véritable nature. Eydís peine de plus en plus à résister à cet appel de l’inconnu qu’elle ne comprend pas et qui lui hurle de quitter le Rohan pour aller retrouver de plus lointaines contrées. C’est la crainte de laisser les siens et de prendre la route seule qui a pour le moment raison de son courage…

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